Le printemps
... est encore loin !
Mais une grande envie d'espace (j'allais dire d'air pur),
de marche me conduit dehors.
J'avais prévu d'aller dans un jardin.
Les hasards de la promenade en ont décidé autrement.
Et me voilà, appelée par les rues,
les immeubles et leurs attraits.
Je suis un pâle enfant du vieux Paris, et j'ai
Le regret des rêveurs qui n'ont pas voyagé
Au pays bleu mon âme en vain se réfugie,
Elle n'a jamais pu perdre la nostalgie
Des verts chemins qui vont là-bas, à l'horizon.
François Coppée
Je n'ai pu m'empêcher de citer ces quelques vers ...
... qui célèbrent la capitale.
Toujours ces façades ...
... qui animent les rues ...
... les portes et leur fronton ...
... les fenêtres "fleuries" ...
... les magasins ...
... les cours, pas toujours "riches" ...
... les anciennes Maisons ...
... les tavernes ...
... les images volées ...
... les vitrines ...
Bref, tout ce qui fait mon univers !
J'aurais dû aller à la Poste,
au service après-vente de mon robot,
me procurer les moyens de continuer à recevoir les émissions de télévision ...
J'aurais dû être raisonnable et remettre le plaisir à plus tard ...
Mais à choisir de la machine ou de l'oiseau,
je n'arrive pas toujours à choisir la machine !
Et ... puisque personne n'en a souffert,
à par moi, peut-être ... plus tard ...
Et vous ? De l'utile ou du frivole,
vous arrivez toujours à choisir le nécessaire ?
Je vous souhaite une journée où le rêve aura sa part.
A demain !