Encore ...
... une p'tite balade, ce soir !
Encore une journée maussade.
Il pleuvait, ce matin.
Oh, pas grand chose,
à peine 1mm d'après les agriculteurs,
mais le ciel était bas, gris,
et donnait, au matin, un petit air d'automne.
Puis le soleil est revenu
et j'ai pu faire ma petite balade quotidienne.
Je n'ai que deux façons de quitter la maison,
par en haut ou par en bas.
Je voulais aller voir un lotissement assez
récent que je ne suis jamais allée voir.
J'ai donc pris, par en bas.
C'est encore le bourg, avec ces vieilles maisons.
Mais très vite ...
... nous arrivons au but ...
... de notre promenade.
J'allais me sentir ...
... quelque peu déçue ...
... quand j'aperçus ...
... ce beau jardin.
J'étais bien toujours au même endroit
et me retournant,
je m'en suis assurée ...
Le village est bien là, tout près !
... et pourtant ...
j'étais ailleurs comme dans ces contes où,
brutalement l'on se trouve transportée dans un endroit totalement inconnu.
D'un endroit, limite résidence d'entrepôts,
(que je ne vous ai pas montré)
je passais à,
d'un côté, cette vue superbe
et de l'autre le jardin déjà vu.
Je me demandais où allait me mener ce chemin ?
Une résidence ? Comme les autres
entrées qui me promettaient des merveilles ?
(sans les tenir, bien sûr !)
Ou l'inconnu, l'endroit magique, l'aventure ...
Citadine,
les endroits déserts et sombres ne me rassurent pas.
Il est tard, l'endroit est désert ...
Un malfaiteur en puissance est peut être tapi,
là,
tout près ...
On entend tellement d'histoires dramatiques ...
Ce ne fut que ce coin,
que la campagne réserve au promeneur qui sait s'attarder.
Un bruit d'eau m'appela plus avant ...
... et je trouvais ce petit ruisseau
que quelques arbres signalaient et protégeaient.
Il n'était pas possible d'aller plus loin,
une barrière l'interdisais.
C'est fou d'ailleurs,
le nombre de barrière existant empêchant le promeneur d'aller ...
Et puis,
je ne me suis préoccupée,
en partant,
que de l'endroit où je pourrais vous emmener.
Sans penser que l'Apn avait,
lui aussi,
besoin d'énergie.
Et c'est après cette photo,
qu'il s'est évanoui,
non d'émotion,
mais de faiblesse !
Et c'est au retour,
naturellement,
que m'attendaient les plus jolies vues.
Je reviendrai, je le leur ai promis.
A demain, donc !