Je ne remonte ...
... pas souvent ma rue,
m'arrêtant, le plus souvent à la première intersection
car, je prends ce chemin pour aller à la station de métro.
Je devrais aller plus loin car je manque
la floraison des glycines que je vais photographier dans le 14 ème !
L'herbe est plus verte dans le pré du voisin, sans doute.
Je me suis écartée pour ce beau pawlaunia en fleurs alors que j'en croyais ...
... la floraison terminée.
Ils ne sont qu'à quelques mètres, disons cent, mais le micro-climat est différent.
Elles aussi, je les croyais défleuries.
Non seulement, elles sont à leur apogée mais toutes proches ...
... et en quantité !
J'essaie de les sentir à travers le masque que j'ai cousu la nuit d'avant ...
... mais ... Il paraît qu'il n'y a que les chinoises, s'enroulant vers la gauche ...
... qui sont parfumées.
Les japonaises, s'enroulant vers la droite, ne le sont pas.
Je ne le garantis pas, vous savez que je n'y connais rien, mais, paraît-il ...
Cela n'enlève rien à leur beauté.
Quelques balcons, très peu, sont fleuris.
Les jardineries sont fermées, elles aussi.
Un superbe rosier marque l'entrée de la ruelle que je vous ai déjà montrée ...
... maintes et maintes fois.
Une autre glycine me nargue.
"Tu te vantes et montre à tous TA glycine. Mais qu'a-t-elle de plus que nous
à part son ascension vers le ciel. Ce n'est qu'une question d'opportunité.
Nous restons, nous, proches des passants que nous émerveillons de notre beauté."
C'est vrai, toutes sont des merveilles de la nature et je les oublie trop souvent.
Promis, je vous incluerai, dorénavant, dans mes circuits vous rendant hommage.
Nous nous le sommes promis, Copine Expo et moi.
Nous avions fait tant de projets pour le temps de sa retraite et voilà qu'à peine,
maître de son temps, elle se retrouve enfermée.
Je vous donne rendez-vous pour la suite de la promenade, à ce petit havre
de paix, si incongru quand on pense à Paris.
Portez-vous bien, soyez prudentes et à très bientôt !