C'est le 1er du mois
Pas de poisson d'avril,
cependant. Je ne suis pas une faiseuse
de blague, une conteuse à dormir debout.
Pour le papotage de Pat ...
... je vous emmène voir Van Gogh au Musée d'Orsay.
"Van Gogh, le suicidé de la société" le titre de l'exposition ...
... est un texte virulent et poignant d'Antonin Artaud.
Il constitue l'argument de l'exposition ...
... de 46 tableaux majeurs du peintre peints entre 1887 et 1890.
Le regard que porte l'écrivain sur l'oeuvre du peintre donne naissance ...
... à un plaidoyer poétique et véhément, un cri de rage contre l'incompréhension des hommes.
Artaud s'y insurge contre la folie dans laquelle le monde extérieur ...
... ses proches, les médecins et la société entière ont enfermé Van Gogh.
L'un et l'autre ont pâti cruellement du rejet dont ils sont victimes.
Artaud a subi de violents traitements cliniques qui ont altéré sa personnalité.
Et le laissent pour fou.
Van Gogh insufflait dans chacun de ses tableaux sa subjectivité, quel qu'en soit le thème.
Selon Artaud, il a su capter dans les objets les plus humbles une justesse ...
... une dignité qui confèrent a se simples natures mortes une dimension bien supérieure.
Le japonisme a touché le peintre qui désire imiter ...
... un "peintre japonais, vivant bien dans la nature".
Il n'aspire pas seulement a embrassé une esthétique mais bien un mode de vie.
Il s'identifie à un "sage philosophe et intelligent qui passe son temps à quoi ?
A étudier la distance de la Terre à la Lune ? Non.
A étudier la politique de Bismarck ?
Non, il étudie un seul brin d'herbe". lettre à Théo
Vous le savez, pas de photos permises dans ce musée.
C'est Connaissances des Arts qui me les a fournies
ainsi que les extraits de différents textes.
Une belle exposition dont nous sommes sorties Copine et moi,
éreintées tant il y avait de monde.
Pas de queue si vous y allez tôt. Nous sommes arrivées vers 13h30
et sommes rentrées de suite.
C'est dans les salles Van Gogh, que cela se gâte. Alors peut-être
à l'ouverture ?
Je vous souhaite un bon papotage-marrade-marmitage.
A demain !