Je vous ai déjà parlé ...
... du Musée Carnavalet.
Je vous en ai montré la collection
d'enseignes
et celle des assiettes, témoins des faïenceries
parisiennes.
C'est dôle de voir cette figure de près, non ?
Cette fois, ce sont plutôt les lieux ...
... les meubles ...
... que nous allons voir.
Il a été construit à la renaissance entre 1548 et 1560 par Pierre Lescot pour Jacques de Ligneris, président du Parlement de Paris.
Inspiré du château d'Écouen, son plan en forme de quadrilatère « entre cour et jardin » constituait une nouveauté architecturale, et allait être un exemple pour de nombreux autres hôtels.
Chantal, tu as lu ?
Oups, j'ai oublié le flash !
Les statues qui l'ornent sont des chefs d'œuvre dus à Jean Goujon et à son atelier.
En 1578, il devient la propriété de Françoise de Kernevenoy, veuve d'un gentilhomme breton François, dit Carnavalet.
Dans les années 1650, il passa dans les mains de Claude Boislève, qui confia la tâche de l'agrandir à François Mansart qui transforma l'aile gauche et le bâtiment d'entrée et ajouta l'aile droite décorée de sculptures de Gérard van Opstal.
De 1664 à 1695 il fut habité par la Marquise de Sévigné, puis par Brunet de Rancy secrétaire du Roi jusqu'en 1777, puis enfin par la famille du Pré de Saint-Maur. .
Après la Révolution, il fut occupé par l'École des ponts et chaussées puis par les institutions Liévyns et Verdot, avant son rachat par la ville de Paris en 1866 sur les conseils du baron Haussmann.
Wikipédia, bien sûr.
On a failli tout perdre. Heureusement ...
... notre baron bien aimé a pensé à tout.
Et je vais pouvoir retourner voir ce qui fut ...
... le quotidien de nos aïeux.
En attendant, je compte un peu sur vous aussi,
car chez vous, comme à Paris, les mêmes objets étaient utilisés.
Je vous souhaite donc de belles visites.
A demain !